14 Avril 2024
Comme je l’ai déjà annoncé ( Les deux rives - Jean-Paul-69-07.over-blog.com ), c’est ce lundi 15 avril que je vais traverser la Méditerranée pour revenir en Algérie, qui n’est pas mon pays, mais qui est le pays aussi cher à mon cœur que la France (Sans aucun sentiment nationaliste … j’aime et connais fort bien mon pays … que, professionnellement ou par plaisir, j’ai parcouru en tous sens, au point qu’il me semble être passé au moins une fois dans chaque département y compris la Corse … sauf l’outre-mer).
Ici, à Lyon, nous bénéficions d’un beau printemps, beaucoup trop chaud, d’ailleurs, puisque chacun peut se découvrir de beaucoup plus que d’un seul fil.
J’y pensais dimanche matin en allant chercher ma baguette de pain et en traversant le « jardin partagé », où les escholtzias servent de bordure flamboyante aux légumes cultivés par ces habitants que nous croisons quotidiennement et dont beaucoup sont, depuis sept ans, devenus des amis.
Un peu plus loin les branches, chargées de fleurs, d’un marronnier, se mêlent à celles d’un pin.
D’habitude, lors de ces jours si fleuris, je monte à « La Chaumette » où je peux cueillir plein de jonquilles, puis rapidement ensuite des narcisses …, cette année je ne m’y rendrai qu’à mon retour d’Algérie … en espérant qu’il en restera.
Où que ce soit, le plus important pour moi, c’est la présence des fleurs, qui exprime la façon dont nous devrions regarder le monde, en nous émerveillant et non en pleurant à chaudes larmes devant ce que les hommes en font.
Allons, c’est parti, le prochain billet sera publié dans 24 h, depuis Alger quand je serai chez mon ami TG et son épouse, FG, au bord de la Casbah, où, naguère, Ferdinand PINARD faisait des bijoux et des montres pour ses clients de ce quartier.
Jean-Paul BOURGÈS le 15 avril 2024