Yeux pour œil … dents pour dent

7 Mars 2024

Quelques jours après les obsèques de Robert BADINTER, qui avait fait voter l’abolition de la peine de mort en France, autrement dit l’abandon de « la loi du talion » qui, jusque-là, retirait la vie à celui qui avait tué une vie, on est en face de l’application de cette loi sauvage par un Etat et à grande échelle.

Tellement à grande échelle que j’ai, en titre de ce billet, modifié la formule traditionnelle en remplaçant œil par « yeux » et dent par « dents », ce qui me fait penser à une mâchoire de crocodile.

Ces dents-là broient Gaza avec les larmes de crocodile de BIDEN

Ce qui se passe à Gaza, qui est un tout petit territoire surpeuplé ( Pour se rendre compte ! - Jean-Paul-69-07.over-blog.com ), c’est une vengeance aveugle et sanguinaire pour faire payer au centuple l’attaque terroriste du 7 octobre.

La destruction de la bande de Gaza, la mort délibérée de très nombreux civils, enfants, hommes, femmes, personnes âgées … et la situation de famine cyniquement créée, ainsi que la destruction des écoles, des universités, des hôpitaux … ne peuvent être traitées que de crime de guerre, voire de crime contre l’humanité et, ni l’horreur du raid du Hamas le 7 octobre, ni ce que le peuple Juif a subi lors de la shoah, ne peuvent servir d’excuse à l’actuelle violence qui dure depuis cinq mois.

Seuls les Etats-Unis, et très précisément le président Joe BIDEN, ont le pouvoir de faire cesser ce carnage car Israël est totalement dépendant de l’appui américain. Or le soutien de Joe BIDEN a été constamment réaffirmé, même s’il est parfois mollement accompagné de larmes de crocodile et d’appels à un peu de modération … sans effet tant que les moyens matériels sont fournis à Israël pour poursuivre impitoyablement cette œuvre de mort.

L’attitude de Joe BIDEN n’est rien d’autre qu’une complicité … et il ne l’emportera pas en paradis … sans que cela lui permette d’être certain de battre de nouveau Donald TRUMP en novembre prochain. Il risque bien de cumuler la défaite et l’indignité.

Jean-Paul BOURGÈS le 8 mars 2024