17 Septembre 2020
Bruno LE MAIRE, ce révolutionnaire de la première heure, toujours prêt à appeler à la grève et ennemi viscéral du capitalisme et de sa « loi d’airain » à l’encontre du prolétariat (Pour ceux qui me classent à l’extrême-gauche … vous voyez je commence à balbutier dans le vocabulaire gauchiste), Bruno LE MAIRE, donc, tweeta la phrase suivante comme Donald TRUMP aurait pu le faire : « BRIDGESTONE a pris une décision révoltante avec une méthode révoltante et qui aura des conséquences révoltantes ». Fermez le ban !
Il a donc hissé le drapeau rouge de la révolte, voire même le drapeau noir de l’anarchie, parce qu’une entreprise, dans le droit fil des lois « travail » destinées à fluidifier le marché du même nom en facilitant la création d’emplois fragilisés … alors que ce que l’on constate c’est la destruction d’emplois … a tout simplement appliqué les textes. On sait, désormais qui est « le bourreau de Béthune » (Un catcheur célèbre dans les années 50), c’est le patron de Bridgestone et ses accessoiristes furent Emmanuel MACRON et Bruno LE MAIRE qui lui fabriquèrent ses armes.
Ces gens ont bénéficié de la manne publique, sous diverses formes, dont le CICE … sans qu’on ait même prévu de devoir faire rendre tout cet argent en cas de fermeture d’usine. Mais il ne fallait surtout pas effaroucher ces investisseurs bénis des Dieux et de l’Elysée, dont on sait que, dans la mythologie, il abritait l’enfer.
L’histoire a connu de grandes périodes de révoltes, en France, et dans divers pays d’Europe. Il s’agissait généralement de révoltes paysannes devant des situations de misère intolérables.
Avec Bruno LE MAIRE brandissant, lui-même, l’étendard de la révolte, les patrons de Bridgetstone doivent sûrement trembler et Gérard DARMANIN n’osera pas envoyer ses CRS contre son collègue du gouvernement (Excusez-moi, en ce moment je suis volontiers taquin).
Jean-Paul BOURGÈS 18 septembre 2020