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Garder confiance

L’hiver dernier, souhaitant éclairer notre salon avec des taches de couleur, j’avais, avec Maly, été acheter quatre bégonias (Un rouge, deux jaunes et un orangé) dans une jardinerie voisine. Je les entretenais soigneusement et ils nous illuminèrent pendant environ cinq mois … et, fin mai, ils n’avaient plus de fleurs et juste des feuilles qui prenaient, peu à peu, un volume important.

Maly, me voyant les arroser régulièrement, m’exprima plusieurs fois ses doutes sur cet entretien persévérant … en me disant : « Ils ne redonneront probablement pas de fleurs » … autrement dit, « arrache donc ce feuillage sans plus d'intérêt qu'une salade ».

Rien ne m’est plus désagréable qu’arracher des plantes et je me réjouis, souvent, d’avoir entretenu et fait résister à divers déménagement trois brins de philodendron donnés par maman, il y a presque quarante ans, rapportés dans mon sac de voyage et qui prospèrent encore maintenant dans notre salle à manger.

J’ai fondamentalement confiance dans la vie, que j’aime et respecte sous toutes ses formes. Agé d’environ cinq ans, j’avais, avec une cuiller, fait un trou dans le plâtre du chambranle de la porte de la cuisine. Maman m’ayant demandé, avec un air sévère, pourquoi j’avais ainsi creusé cet endroit, je lui avais répondu qu’il y avait une araignée qui cherchait où faire son nid … et que j’avais voulu l’aider. Elle me répondit juste : « Tu as bien fait ».

Je ne fais plus de trous n’importe où, mais je pense que tant qu’une plante vit, il y a de l’espoir qu’elle reparte dans un cycle naturel comprenant le fleurissement.

Hier soir, arrosant deux pots de fleurs rapportés fin août de « La Chaumette », je vis, au travers de la fenêtre du salon qu’une première fleur venait d’éclore sur l’un des bégonias.

A gauche la première fleur ... d'autres suivront

A gauche la première fleur ... d'autres suivront

Quand les aléas de la vie nous secouent un peu, il sufit de voir qu’on ne s’occupe jamais inutilement des plantes, pour renforcer notre confiance dans l’intérêt de s’occuper des Hommes.

Jean-Paul BOURGÈS 19 septembre 2020

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V
Quand les aléas de la vie nous secouent un peu, il sufit de voir qu’on ne s’occupe jamais inutilement des autres, pour renforcer notre confiance dans l’intérêt de s’occuper de l'HUMAIN !!!<br /> <br /> A bientôt.<br /> Amitié.
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L
Notre monde serait peut-être meilleur si on offrait des bégonias aux malades mentaux qui nous dirigent.
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