Ces décès … tant espérés

6 Janvier 2024

Avec un bon goût que rien n’arrête, un journal affichait récemment la liste des décès probables de diverses personnalités en 2024. Légèrement inquiet, j’ai parcouru la liste en me demandant si ces prédictionnistes me laissaient le temps de marquer mes 80 ans avec mes enfants en août prochain, chez mes amis Régis et Jacques MARCON, … ou si mes successeurs devraient renoncer à un repas de fête chez celui qui s’est hissé au niveau de numéro 2 de la gastronomie mondiale ?

Ma notoriété ne paraît pas suffisante pour que ma destinée soit déjà affichée, mais cela n’empêche pas de donner à cette hypothèse de repas dans ce restaurant un caractère fort aléatoire et même improbable.

Il y a, en tout cas, un homme dont l’agenda personnel doit comporter des jours réservés pour des journées nécrophilement mémorielles, c’est le président de la République … qui n’est digne de sa fonction que lorsqu’il s’efforce de rivaliser avec « L’aigle de Meaux », autrement dit BOSSUET.

BOSSUET, « l’aigle de Meaux » le spécialiste des oraisons funèbres

Ce qui lui reste des cours de Madame Brigitte TROGNEUX au lycée « La Providence » d’Amiens, c’est la mise en scène de la sortie définitive de la scène française de ceux qui comptèrent dans notre pays.

Pas de souci sur ce terrain, chaque mois livrera son lot de décédés entre lesquels il restera à choisir ceux qui contribueront le plus au prestige du locataire de l’Elysée.

Avec un peu de chance, Charles DE GAULLE aurait pu lui offrir l’occasion d’une apothéose langagière … hélas, hélas, hélas, il est décédé depuis déjà 54 ans … mais on pourrait faire un truc pas mal pour marquer en 2024 le centenaire de la publication de « La discorde chez l’ennemi ». Quel beau sujet d’inspiration … n’est-il pas ?

Jean-Paul BOURGÈS 7 janvier 2024