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Deux visions du monde

Hier j’ai abordé ce naufrage européen qui s’annonce si Matteo SALVINI ne rencontre pas, en face de lui, un roc sur lequel se briserait son fascisme (Dont il cultive même les symboles rappelant Benito MUSSOLINI).

A la haine stupide, primaire, bestiale de ce primate, incapable de comprendre qu’un village de Calabre, en perte de vitesse, renaît par la présence d’hommes et de femmes venus d’Afrique ... il est réconfortant de pouvoir opposer la décision de Madame la maire de Paris, Anne HIDALGO, ouvrant des locaux de l’Hôtel de Ville de Paris à des femmes SDF ... parmi lesquelles, sûrement, de nombreuses femmes étrangères, à soustraire au froid et à la violence de la rue.

Il n’est pas possible de voir l’Hôtel de Ville de Paris s’ouvrir aux plus menacées, sans se rappeler l’extraordinaire discours improvisé de Charles DE GAULLE en ce lieu, le 25 août 1944 (Je n’étais venu au monde que six jours avant, à Clermont-Ferrand, mais j’ai maintes fois écouté ce discours). «Paris outragé, Paris brisé, Paris martyrisé, mais Paris libéré ! Libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France, avec l’appui et le concours de la France toute entière ... ».

25 août 1944 à l'Hôtel de Ville de Paris

25 août 1944 à l'Hôtel de Ville de Paris

Se libérer du nazisme, du fascisme ... à quoi cela aurait-il servi, si, alors que j’arrive vers le bout d’une vie déjà longue, nous devions voir les mêmes horreurs s’étendre de nouveau sur le continent européen ? A l’époque les hommes voués à la mort vivaient dans nos pays depuis longtemps, mais les porteurs de haine leur déniaient le droit de vivre. Ils étaient Juifs ou Tziganes ... après avoir été simplement handicapés ... ce qui horrifiait ces monstres de l’eugénisme.

Désormais, ce sont ceux que nos choix politiques et néo-colonialistes ont acculés à la fuite de chez eux, qui sont les victimes désignées par ces nouveaux bourreaux.

Il est bon que la maire de la capitale de la France dise clairement : «Pas ça, pas chez nous !».

J’attends que l’Elysée sorte d’une confrontation strictement rhétorique avec les fascistes européens en les affrontant pour de bon, c’est à dire en les attaquant au portefeuille (Ils veulent la liaison Lyon-Turin ... bloquons les travaux; nous avons de nombreux contrats, dénonçons-les; ils nous vendent de nombreux produits, déclenchons un boycott citoyen sur les produits italiens; mettons ce pays à genoux ... jusqu'à la chute de ses dirigeants). On a qualifié l’Union Européenne de «maison commune» ... mais nous reste-t-il quelque-chose de commun avec un Etat voisin qui pratique la déportation collective de ceux qui n’ont pas l’heur de lui plaire ? En son temps, Adolf HITLER progressa à chaque élection ... jusqu’à priver les Allemands de la possibilité de s’exprimer librement. Que Matteo SALVINI progresse dans l’opinion doit résonner dans nos têtes comme le son atroce d’une marche funèbre ( Chopin-marche-funèbre ). Arrêtons-la avant la tombe.

Jean-Paul BOURGÈS 16 octobre 2018

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V
Se libérer du nazisme, du fascisme ...<br /> <br /> On s'st libéré de rien du tout puisque l'on ne s'est pas libéré de leur fric...<br /> <br /> A bientôt.<br /> Amitié.
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J
Vrais, sur le fond ... mais quand-même, vivre en France en 1942 et en 1946, ça n'était pas pareil.
L
Le bruit des bottes et le silence des pantoufles. Avidité de quelques uns et lâcheté du grand nombre.
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J
Le silence des pantoufles est bovin.