18 Juin 2017
Comme la semaine précédente nous sommes allés pour le week-end à « La Chaumette » afin d’y voter, Maly et moi, et d’y confirmer notre souhait d’une Assemblée composite puisqu’ici nous le pouvions dans cette circonscription jusqu’ici socialiste.
En arrivant, à la nuit, vendredi soir, nous avons constaté que sur le rebord de la fenêtre de mon bureau les six oisillons des bergeronnettes avaient bien grossi et qu’ils prendront très bientôt leur envol (Je pourrai alors rouvrir le volet et m’installer là de nouveau).
Dans les deux prairies à côté, de part et d’autre de la route, les chèvres et les deux vaches de notre voisin, Patrick, se régalent d’une belle herbe nourrissante.
Et, sur la route qui passe devant « La Chaumette » ce fut, tout le samedi, un défilé ininterrompu de cyclistes puisque, comme souvent, nous étions sur le parcours de « L’Ardéchoise » qui rassemble plus de dix-mille coureurs, depuis des amateurs de tous âges, jusqu’à des professionnels à la recherche de récompenses.
Dans le pré au-dessous de la maison, les fleurs les plus variées s’agitaient, car le vent soufflait du nord-ouest … ce qui est un assez bon signe de beau temps.
Les papillons vont butiner les œillets.
Maly ne résista pas à cette splendeur de la prairie et cueillit un petit bouquet qui vint illuminer le fenestron de l’étable.
En ce jour symbole d’un célèbre appel à ne jamais céder au désespoir, et alors qu’on prévoyait qu’un peu moins d’une moitié des électeurs irait voter, c’est surtout à un appel à retrouver les choses belles et naturelles que j’ai été sensible, mais sans oublier le devoir civique.
Pour moi la nature de l’appel et l’appel de la nature sont indissociables.
Jean-Paul BOURGЀS 18 juin 2017