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Tout en couleurs

Dans mon billet de mercredi, deux-architectes-contemporains j’avais abordé le parallèle entre Antoni GAUDI et Tony GARNIER qui vécurent et agirent, à Barcelone et à Lyon, à peu près en même temps.

L’une des explications de la grande différence entre les deux vient, probablement, du fait que le Catalan vivait dans la couleur, tandis que le Lyonnais subissait la grisaille. Le matin au « jardin GÜELL », puis en parcourant les allées d’un marché couvert, j'ai été frappé de cette avalanche un peu désordonnée de couleurs.

J’ai eu envie de vous faire partager mon impression d’omni présence de la couleur au marché comme dans l’œuvre de GAUDI. Quelques photos devraient vous mettre dans le bain.

Maly se régale le regard de tous ces carrelages de récupération

Maly se régale le regard de tous ces carrelages de récupération

aussi colorés que l’étal du marchand de légumes ?

aussi colorés que l’étal du marchand de légumes ?

ou de crustacés ?

ou de crustacés ?

La boutique de fleurs ne se retrouve-t-elle pas sur ce plafond ?

La boutique de fleurs ne se retrouve-t-elle pas sur ce plafond ?

ou sur les flancs du dragon qui garde l’entrée du jardin ?

ou sur les flancs du dragon qui garde l’entrée du jardin ?

Quant au plafond de l’entrée de ce logement

Quant au plafond de l’entrée de ce logement

n’est-il pas destiné à se confondre avec le ciel ou l’eau de la mer ?

n’est-il pas destiné à se confondre avec le ciel ou l’eau de la mer ?

d’où proviennent ces poissons aux couleurs éclatantes.

d’où proviennent ces poissons aux couleurs éclatantes.

Jean-Paul BOURGЀS 29 octobre 2016

Si vous avez envie de commenter et, éventuellement, de participer à un échange de point de vue avec un autre commentateur, il vous faut descendre dans cette page jusqu’après le rappel des quatre billets précédents.

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V
Dans mon billet de mercredi, deux-architectes-contemporains j’avais abordé le parallèle entre Antoni GAUDI et Tony GARNIER qui vécurent et agirent, à Barcelone et à Lyon, à peu près en même temps.<br /> Pour ma part, ce que 'ai noté c'est que Antoni Gaudi était très, très, très religieux imprégné par la religion catholique version catalane, alors que Tony Garnier semble être très imprégné de laïcité lyonnaise...<br /> A bientôt.<br /> Amitié.
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J
C'est, en effet, une de leurs différences.
V
D'après cette image : https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSshZbjxaO-1jl116OVR8CtStLJ7WPztocKEwc3GmxDQqoicbID, il semblerait que Tony Garnier aimait, aussi, beaucoup les couleurs et les courbes, un pue à la manière de Diego Rivera https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/86/The_Kid_-_Diego_Rivera.jpg/90px-The_Kid_-_Diego_Rivera.jpg...<br /> A bientôt.<br /> Amitié.
H
Lyon est une ville secrète, qui a ses extravagances, ses bifurcations, son imaginaire. Ce sont les traboules quand Barcelone a les ramblas. Mais la métropole catalane a aussi ses ombres, ses souterrains, son labyrinthe, ses apparences auxquelles on ne se fiera pas, sa part de mirage...
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J
Tout à fait d'accord sur l'aspect complexe, secret et, parfois, onirique de Lyon ... mais, dans la couleur, les différences sont énormes.
H
Gaudi, c'est la courbe, l'ornement, la luxuriance, le sud. Garnier, pour ce que j'en vois, la droite, la sécheresse, la rigueur, le nord. Deux espaces culturels, mentaux. Byzance et Rome, qui parfois s'équilibrent, c'est le miracle de la Renaissance...
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J
Hector, c'est exactement comme cela que je le ressens.