29 Octobre 2016
Notre dernière journée à Barcelone fut très diverse. Commencée par une promenade dans des quartiers moins fréquentés par les touristes, nous sommes allés au musée du Design qui se trouve dans le quartier futuriste qui entoure la « Place des Gloires Catalanes ». Sur le bord de cette immense place, se trouve cet étrange obus, « la Tour Agbar », conçue par Jean NOUVEL et qui culmine à la même hauteur que « le Crayon » de Lyon. Sa forme extrêmement épurée donne l’impression qu’elle est encore plus grande, lorsqu’on la découvre depuis une des avenues qui conduisent à la place.
En arrivant à cette place on découvre alors un ensemble de bâtiments très récents entourant un lieu qui est encore en complète transformation et en plein travaux (Je n’ai jamais vu autant de grues qu’à Barcelone. Si je fabriquais des grues, je fonderais immédiatement mon principal bureau de vente à Barcelone).
Parmi ces bâtiments se trouve le musée du Design. Extérieurement, le bâtiment est massif et presque un peu hostile (Il est aussi laid que le siège du Conseil Régional à Lyon).
Depuis l'une des rares fenêtres on aperçoit, deux kilomètres plus loin, la Sagrada Familia, sous un nouvel angle ... mais, évidemment, environnée de ses grues !
Au sortir du musée, et alors que nous allions prendre le métro pour nous rendre à notre étape suivante, mon regard fut attiré par une étrange toiture fort aérienne au-dessus d’un espace d’où parvenait une rumeur qui m’intrigua.
Il s’agit d’une halle couverte d’une exceptionnelle dimension, au-dessous de laquelle se tenait une sorte de marché aux puces, faisant penser à certains souks de villes dans le Maghreb.
Nous avons alors rejoint celle que nous venions vraiment voir dans ce secteur de Barcelone. Il s’agit d’une jeune-femme qui a le même âge que notre quatrième fille. Il y a trente-six ans, nous allions chercher des fromages de chèvre chez ses parents, près de « La Chaumette ». Sa jumelle et elle ont fait de très brillantes études sanctionnées par des doctorats. Nous nous étions perdus de vue lorsque leurs parents quittèrent la ferme qu’ils exploitaient et que les deux filles venaient de décrocher leur bac avec mention. Internet a ceci de bon que c’est au hasard d’une recherche d’information … que je suis tombé, par un complet hasard, sur le nom de l’une de ces deux filles. L’une vit à Paris, l’autre à Barcelone. Nous avons convenu de nous rencontrer à l’occasion de notre semaine dans la capitale de la Catalogne. Quel plaisir de la voir, dynamique, en couple avec un garçon fort sympathique, avec deux petits garçons de deux ans jumeaux en pleine forme ! Elle exploite à fond ses compétences pointues dans le domaine des matériaux protecteurs de l’environnement.
Elle est, par son parcours et par sa vie actuelle, un magnifique signal de réconciliation du passé et de l’avenir. Sa soeur, à Paris, a réussi d'une façon équivalente. La revoir m’a requinqué pour quelques temps.
Jean-Paul BOURGЀS 30 octobre 2016
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