Résisterait-on à la sécheresse ?

17/02/2023 11:08

Entre l’Ukraine, le séisme en Turquie/Syrie, et la situation politique française créée par l’entêtement macronnien … les questions liées au réchauffement climatique ont d’autant plus été reléguées en basse priorité que l’on est en hiver et donc moins sensible à la chaleur.

Pourtant on est en face d’un mouvement inexorable, surtout si l’on ne change rien à notre mode de vie.

Deux phénomènes récemment expliqués pourraient nous montrer que le monde bien plaisant dans lequel nous vivons, pourrait basculer trop vite pour qu’on y survive.

Le premier phénomène date d’environ 3 millénaires et les scientifiques ont, enfin, l’explication de l’effondrement en moins d’un siècle de la civilisation hittite qui dominait le proche orient à partir du Plateau anatolien qui correspond à la Turquie actuelle. Il s’agirait d’une période assez brutale de grande sécheresse qui eut pour résultat une crise alimentaire profonde aboutissant à l’extinction complète de cette civilisation.

C’est ce qui reste de la capitale de l’empire hittite

Le deuxième phénomène est beaucoup plus lointain dans l’espace et dans le temps, mais on découvre régulièrement des preuves qu’il s’agissait d’un endroit couvert d’eau et qui nous apparaît pourtant comme totalement désertique. Ce lieu, c’est la planète Mars où, il y a peu, l’un des robots que nous avons envoyé sur « la planète rouge » a découvert, lors de ses explorations, des plissements du sol qui ne peuvent avoir été causés que par des vagues dans le cadre de marées d’une mer martienne. Les deux planètes les plus ressemblantes du système solaire ont donc certainement été toutes deux des « planètes bleues », mais l’une ne comporte plus d’eau à sa surface … ce qui la rend pratiquement inhabitable.

Mars photographié par un robot envoyé de la Terre

Les écosystèmes sont fragiles, il est plus que temps que l’on stoppe la destruction du nôtre avant de disparaître comme les Hittites puis qu’apparaisse une deuxième planète rouge autour du soleil.

Jean-Paul BOURGÈS 16 février 2023