21 Mars 2022
Maly et moi, nous sommes allés passer la journée de dimanche à Saint Bonnet-le-Froid et chez nous à « La Chaumette ». Je n’y étais pas allé depuis la dernière cueillette de champignons, le 20 novembre, juste avant qu’une première chute de neige interrompe, fort tard, d’ailleurs, la saison des ramasseurs de champignons à cette altitude.
Là-haut le seul signe de printemps, ce sont les perce-neiges et les premières jonquilles qui sortent d’une herbe jaunie et restent très courtes de tige, car il faut résister à un vent fort et encore très froid.
La source débite correctement … mais, si le printemps n’est pas pluvieux, il n’y aura plus d’eau au mois d’août.
L’hypothèse de manquer d’eau dans 3 ou 4 mois est très plausible et me fait penser à un échange avec une amie kabyle qui me disait qu’actuellement on n’a pas l’eau courante tous les jours dans les grandes villes.
Alors qu’on était en voiture et que je reliais le fonctionnement de notre source au manque d’eau dans de grandes villes comme Alger, Maly me rappelait que je n’ai pas toujours cru au réchauffement climatique et à la raréfaction de l’eau disponible. Il est exact que, dans les années 80, j’ai été plutôt climato-sceptique. Ce n’est, évidemment, plus le cas … et je m’impatiente souvent de voir que tant de personnes continuent de ne pas voir ce que les travaux du GIEC, principalement, ont clairement démontré depuis sa création il y a 34 ans.
Pour moi qui observe souvent la nature, la transformation de notre climat est devenue une évidence et son accélération l’est tout autant.
A côté de ces considérations climato-politiques, on a passé un bon moment à Saint Bonnet-le-Froidil où il ne faisait, bien sûr, pas chaud pour fêter le premier anniversaire du redémarrage de la Boucherie Charcuterie Salaison des Sources | Facebook . On y a retrouvé tous nos amis de Saint BONNET : Régis MARCON, Daniel de la Maison De L'ail | Facebook , René, André et Viviane CHATELARD, Franck et Christine PETIT et leur « Boite à fromages » ( Facebook ), Fabienne de la boulangerie, Thierry et Cécile GUYOT du « Fort du Pré » … etc, puis nous avons fait nos courses chez les uns et les autres, avant d’aller manger aux Genêts d’Or de Marie-Hélène BOUQUET.
Toute cette vie de village ne tient que si le climat ne change pas trop (On ne fait déjà plus de ski de fond ... comme il y a 40 ans) et il en est ainsi partout en France … réveillons-nous tant que c’est encore possible de limiter la casse.
Jean-Paul BOURGÈS 21 mars 2022