8 Octobre 2021
Ayant eu quelques journées bien pluvieuses à Lyon et connaissant la réputation « légèrement humide » de la Normandie (Ma belle-mère, d’origine normande, disait elle-même que c’était « le pot de chambre de la France »), nous avions bien ri en voyant, jeudi soir, la décoration du TER qui nous a conduits jusqu’à Pontorson-Mont Saint Michel :
C’est pourtant bien ce qui attendait l’homme incrédule que je suis pour notre visite du Mont Saint Michel et j’aurais presque regretté d’avoir pris mon feutre noir et non mon chapeau de paille.
Je parlerai ultérieurement de façon plus détaillée de ce lieu vraiment séduisant, qui illustre mes propos d’hier sur les merveilles architecturales françaises qui résultent bien, très largement en effet, de la profonde imprégnation de notre pays par la religion catholique ( La place des bâtiments religieux - Jean-Paul-69-07.over-blog.com ).
Mais le véritable intérêt de ce long week-end en ce lieu ce sont les retrouvailles de la bande d’amis se connaissant depuis au moins 55 ans, et parfois même un peu plus.
Particulièrement depuis que nous sommes des retraités, souvent encore très actifs, nos liens d’amitié se sont renforcés sans être pollués par des soucis de réseau d’influence si fréquents dans les amicales d’anciens élèves des écoles d’ingénieurs.
Nous avons la chance d’être accueillis par un ancien de Supélec, fort disert, qui gère ici un équipement hôtelier et porte avec légèreté ses 90 ans.
C’est pourquoi je peux dire que le soleil brille au-dessus de l’abbaye comme dans nos cœurs.
Jean-Paul BOURGÈS 9 octobre 2021