1 Septembre 2020
Mais quelle est donc cette situation du covid19 en France pour justifier une mobilisation générale sous l’emprise d’une peur que l’on ne connut pas, mi-mars, quand le confinement nous fut imposé ?
On nous assène chaque jour, par tous les moyens de communication, que le covid19 circule toujours et que quiconque osera se trouver sans masque dans tous les lieux précisés par l’autorité politique, sera sévèrement sanctionné et pourra même être victime de graves violences policières, comme on l’a vu sur certaines vidéos.
Où en sommes-nous donc ? On nous montre d’impressionnants graphiques de nombres de personnes diagnostiquées comme porteuses du virus. Avant le confinement on ne testait personne, alors on ne connaissait que le nombre des hospitalisations. Désormais on ne nous parle que des personnes diagnostiquées et on oublie celui des personnes hospitalisées. Le diagramme ci-après des hospitalisations devrait rasséréner ceux que la propagande officielle conduit à la panique.
Chacun peut voir que, depuis le 30 mai les nombres de personnes hospitalisées, jour après jour, ne changent guère … et sont à environ 1 % de la pointe correspondant au début du confinement.
Même s’il a un petit côté complotiste anti-tout, écoutez quand-même ce que déclara, fin août à Berlin, Robert KENNEDY junior. Ce n’est pas n’importe quel ahuri d’extrême-gauche illuminé et sa référence aux propos d’Hermann GOERING mérite d’être écoutée ( Robert-KENNEDY-junior ). Il parla devant deux millions de personnes … c’est beaucoup pour un complotiste de base, mais aucun média national n’en parla … pourquoi ?
Le matraquage est tel que cela me fit penser au célèbre film d’Henri-Georges CLOUZOT, « Le salaire de la peur ».
Du « salaire de la peur » à la peur du salaire il n’y a pas que l’ordre des mots qui change.
Imposer aux cinq membres d’une famille de porter un masque jetable (Les prescriptions sont de le changer toutes les quatre heures) cela correspond à une dépense obligatoire de 150 € par mois, soit, pour dix millions de foyers, 18 milliards en année pleine, c’est à dire 9 fois l’aumône prévue en direction du monde de la culture qui est pourtant naufragé.
Nos dirigeants, qui jonglent si aisément avec les milliards, ont-ils seulement conscience de faire « en même temps » régner la peur et ponctionner d'une somme pareille les familles les plus modestes qu'ils ont apeurées ?
Au moins, s’ils n’étaient pas nuls en macro-économie, comme en politique, il pourraient comprendre que ces 18 milliards sont aussi indispensables à une véritable relance de l’économie que le retour à la confiance des producteurs et des consommateurs … qu’il faut donc cesser de terroriser.
Jean-Paul BOURGÈS 2 septembre 2020