6 Décembre 2019
Peu à peu, en montant en altitude jusqu’au Plateau vivaro-vellave, je vis les lointains s’éclaircir au point, bientôt, de voir les sommets enneigés des Alpes, pourtant distants de plus de cent kilomètres, de l’autre côté de la vallée du Rhône.
C’est là, me dis-je, et non calfeutré à l’Elysée qu’Emmanuel MACRON devrait venir pour voir plus loin et se sortir de ses calculs d’apothicaire … où il cherche juste comment faire prendre des vessies pour des lanternes à l’ensemble des Français.
J’en étais là de mes réflexions quand, dans un pré que je longeais en voiture, je vis marcher sagement dans ma direction un chevreuil. J’arrêtai ma voiture et pris mon appareil photo qui était à portée de main. A ce moment, le chevreuil qui marchait à droite, traversa vivement et s’engagea sur la gauche.
Toute cette journée du 5 décembre n’était-elle pas ainsi résumée. Démarrée dans le brouillard, la vue lointaine nous saute aux yeux dès qu’on prend de l’altitude … et un pays qui s’endormait à marcher docilement à droite change d’orientation et file calmement à gauche sur une terre fraichement labourée.
Pour finir, je suis allé faire un petit tour dans les bois. Je ne pensais pas y trouver encore des champignons … j’en ai, cependant, rapporté une sympathique récolte de chanterelles qui étaient gelées et cassaient comme du verre.
C’est, parfois, quand on ne croit plus possible de faire la moindre récolte, qu’on trouve de quoi se régaler.
Jean-Paul BOURGÈS 6 décembre 2019
Récoltons les fruits que la terre nous offre … en toute saison.
Jean-Paul BOURGÈS 6 décembre 2019