22 Juin 2017
Sévèrement corrigés par le Royaume-Uni pour avoir voulu les chasser des îles Falkland, qu’ils appelaient Malouines, les Argentins avaient, lors de la coupe du monde au Mexique, l’ambition de battre les Anglais en finale le 22 juin 1986.
Ce fut le cas par un score de 2 à 1.
Ce résultat repose sur une fantastique erreur d’arbitrage puisque le premier but argentin fut marqué de la main par Diego MARADONA.
Ce but volé, étonnamment appelé par les Argentins « La main de Dieu » est pourtant bien le fait de la main d’un homme.
Lorsqu’on évoque Dieu et l’intervention de ses extrémités dans le destin humain, je préfère nettement le plafond de la chapelle Sixtine de Michel ANGE, où, de son doigt, Dieu crée l’Homme.
A un moment de notre histoire où les soupçons conduisent les hommes politiques à se démettre avant toute confirmation d’erreurs qu’ils ont pu commettre, il est sidérant qu’on ait pu considérer comme une intervention divine un but marqué de la main … dont toutes les photos, prises depuis le bord du terrain, démontrent la réalité.
François BAYROU, Marielle de SARNEZ et Sylvie GOULARD pourront-ils évoquer la « main de Dieu » pour les contrats qui les liaient à leurs attachés parlementaires ? C’est peu probable.
Serions-nous entrés dans une nouvelle ère où un but marqué de la main est refusé et où un Ministre ne peut pas avoir fait « des arrangements avec le ciel » ?
Pourquoi pas … mais ne nous y trompons pas, aux footballers comme aux politiques, ce que l’on demande d’abord … c’est d’être efficaces.
Jean-Paul BOURGЀS 22 juin 2017