24 Août 2016
Il y a cent ans la salle des jeux du casino de Monte-Carlo a dû résonner de la joie d’un jeune père qui venait d’accueillir en son foyer un futur chanteur de la liberté et de l’anarchie : Léo FERRÉ.
Cette date du 24 août est aussi celle de deux événements marquants de l’histoire de l’humanité.
Tout d’abord, en 79 de notre ère, un phénomène auquel les hommes n’ont aucune autre part que celle d’en être les victimes : l’anéantissement de Pompéi par le Vésuve.
Ensuite, un des moments honteux de notre histoire de France, et qui fait partie de ce qui ne nous autorise guère à nous poser actuellement en modèles d’humanité : le massacre de la Saint-Barthélémy, en 1572.
Oublions-les, pour ne retenir que l’arrivée sur terre d’un poète épris de liberté.
Hier soir, seuls à « La Chaumette » Maly et moi, nous évoquions nos quatre filles et leurs enfants en nous demandant quels lieux auraient pour eux une forte charge mémorielle.
C’est alors à la plus célèbre chanson de Léo FERRÉ que j’ai pensé. Oui, tout s’en va et pourtant, contrairement à ce qu’il dit, je ne me sens pas « floué par (d)es années perdues », même si j’ai « blanchi comme un cheval fourbu » … et, avec le temps, j’aime toujours.
Jean-Paul BOURGЀS 24 août 2016