28 Juillet 2016
Petit rappel pour ceux qui lisent mes billets quotidiens : ils peuvent les commenter. Sous leur nom ou en utilisant un pseudo, il leur est possible d’ajouter leur réaction positive ou négative, dès lors qu’elle est sincère et respectueuse des autres. Pour cela il faut descendre jusqu’au bas de la page, après le rappel des billets les plus récents. En raison de la présence d’un troll, le commentaire ne paraîtra qu’après validation … d’où un petit délai.
Depuis déjà de nombreux mois, mais d’une façon paroxystique ces derniers jours, un certain nombre de leaders de droite s’efforcent d’empêcher des électeurs traditionnels de gauche de quitter définitivement leur vote habituel, en raison de ces trahisons que furent la loi MACRON et la loi EL KHOMRY.
Certes, leurs seules réticences aux deux lois ci-dessus n’étaient motivées que par le fait qu’elles n’apportaient pas une satisfaction intégrale aux exigences du MEDEF.
Mais, avec un ensemble aussi harmonieux qu’un ballet classique, tous les leaders de la droite viennent de faire assaut de surenchère pour expliquer que, pour s’opposer aux actes terroristes, ils n’hésiteraient pas, s’ils accédaient à la présidence de la République, à ne pas s’arrêter à la loi fondamentale qu’est la Constitution, dénommée par un ancien président « d’argutie juridique », en prenant des dispositions rompant avec les fondements de notre droit.
Laissons de côté le fait qu’aucune des dispositions évoquées par ces pitoyables pitres ne paraît de nature à nous protéger particulièrement, tout en rappelant que c’est sous Nicolas SARKOZY que la pagaille fut mise dans nos services de renseignement et que les effectifs de police furent réduits.
L’essentiel c’est que ce que Daech souhaite atteindre c’est notre système politique, ce sont nos institutions, notre population où les personnes se mélangent sans référence à leurs convictions religieuses.
Dire que, pour contrer Daech et l’empêcher de nous infliger des pertes lors d’attentats odieux, il faut porter atteinte à nos institutions, ne serait-ce qu’en les rabaissant au rang « d’arguties juridiques », c’est aller au-devant des espoirs les plus fous de Daech … c’est être un fossoyeur de la République et non un « gardien des Institutions ».
Prendrons-nous tous conscience que cela les disqualifie tous pour entrer à l’Elysée ?
Hélas, cela ne rend pas plus convaincants ceux qui, au pouvoir depuis quatre ans, ont pratiqué la même politique que leurs prédécesseurs.
Les uns et les autres ne pensent qu’à nous TRUMPer.
Jean-Paul BOURGЀS 28 juillet 2016