9 Février 2025
J’ai la chance de dialoguer fréquemment avec des personnes qui vivent un peu partout dans le monde. Certaines de ces personnes me connaissent depuis l’âge de l’école primaire ou du lycée, d’autres depuis les études supérieures, certaines ont travaillé avec moi ou ont été des collègues d’équipes municipales ou du monde associatif. Enfin, les réseaux sociaux m’ont permis d’entrer en relation avec des personnes que je n’ai jamais rencontrées, autrement que virtuellement.
Ce tissu de relations, qui s’étend sur tous les continents, sauf l’Australie et l’Antarctique, est extrêmement précieux pour moi et correspond parfaitement au contexte dans lequel je fus plongé, dès l’âge de 10 ans, en ayant été, du CM2 jusqu’au bac, au lycée international de Saint Germain-en-Laye.
Bizarrement, je ne suis pas un de ces grand-voyageurs « qui font au moins un nouveau pays par an ». J’aime bien voyager, mais je ne le fais pas de façon frénétique, et rencontrer les personnes m’importe plus que voir les paysages. Me promener, panier au bras, à la recherche de champignons dans les forêts de Haute-Ardèche comble largement mon besoin de regarder de belles choses.
Ce que je trouve magnifique, ce sont ces petits messages, en réponse à mes billets ou à la suite de mes commentaires aux leurs, par lesquels se trouve démontrée l’identité de nos pensées dès lors qu’on parle de l’homme, du respect auquel il a droit et des faiblesses de nos systèmes politiques tellement éloignés des principes posés par les révolutionnaires de 1789 qui, en quelques jours, définirent les droits et devoirs des citoyens, dont le texte est affiché sur une porte chez nous.
L’Universel ne passe pas que par de grandes déclarations, mais, modestement, par ce constat de nos proximités en pensée … qui se fondent sûrement, sur ce que les révolutionnaires de 1789 formulèrent si clairement, où se retrouvent mes amis d’Europe, d’Afrique, d’Amérique ou d’Asie.
Jean-Paul BOURGÈS 10 février 2025