18 Janvier 2025
Préparant le dîner, je suis passé devant la télévision que Maly regardait et je vis Bernard KOUCHNER mis sur le grill par plusieurs journalistes à propos de son admiration pour l’Abbé PIERRE, devenu, désormais, tellement pestiféré, 18 années après sa mort, que la « Fondation Abbé PIERRE » va changer de nom afin de sauver son héritage humanitaire.
Est-on bien sûr qu’Henri de Navarre, futur Henri IV, surnommé « le Vert Galant » ait bien recueilli préalablement le consentement éclairé de toutes les gentes-dames ou servantes d’auberges, auxquelles il fit montre de sa virilité ? Et, devant ce doute, faut-il faire reproche à François BAŸROU de lui vouer une grande admiration qu’il exprima dans le livre qu’il écrivit … sans jamais s’indigner de sa vertitude sexuelle ?
Au risque de choquer certains bons esprits, je pense que l’acte le plus important de celui qui avait dit « Paris vaut bien une messe » c’est l’édit de Nantes qui mit un terme à une guerre civile à l’occasion de laquelle de nombreuses femmes durent subir des viols commis, au nom de Dieu, par des soudards ignorant ce que sont « les droits humains » qui concernent les femmes et les hommes.
De même, et cela n’efface nullement les abus sexuels dont on sait maintenant qu’il les a commis, ce qui reste d’Henri GROUÈS, dit Abbé PIERRE, c’est surtout son combat de toute une vie contre la misère et pour que chacun ait un toit.
Au nom de principes qui ne furent pas toujours posés, on en vient à maltraiter Bernard KOUCHNER en suggérant, avec une lourdingue insistance, qu’il connaissait les agissements privés de son ami, Henri GROUÈS. Il affirme qu’il ne savait pas … alors que l’on sait, maintenant, que la hiérarchie catholique savait. Décidément, il y a quelque-chose qui se perpétue … c’est la chasse aux sorcières.
Jean-Paul BOURGÈS 19 janvier 2025