10 Janvier 2025
La mort de Jean-Marie LE PEN, l’un de ceux qui voulaient garder l’Algérie dans la France … quitte à pratiquer la torture pour cela et entraîner la mort de centaines de milliers de citoyens des deux côtés de la Méditerranée … ne marque nullement l’apaisement de part et d’autre.
Compte-tenu de mes liens affectifs avec l’Algérie ( Compte à rebours 2024 … l’Algérie - Jean-Paul-69-07.over-blog.com ), j’en suis profondément navré, même si cela ne m’étonne guère puisque le centre de gravité de la politique française s’est manifestement déplacé vers l’extrême-droite et que l’hypothèse de Marine LE PEN à L’Elysée est de plus en plus vraisemblable ( Ça y est le RN est bien au pouvoir ! - Jean-Paul-69-07.over-blog.com ).
Mais comment un président, ni de gauche ni de gauche, et un premier ministre « centriste » peuvent-il laisser le ministre de l’Intérieur (Je croyais que les relations avec l’Algérie relevaient du ministre des Affaires Etrangères) déclarer « L’Algérie cherche à humilier la France », versant ainsi quelques litres d’huile supplémentaires sur des relations chaudes sans être chaleureuses.
Certes Les autorités algériennes ne font guère d’effort non plus pour calmer le jeu en re-expédiant vers la France un individu peu souhaitable d’un côté comme de l’autre.
Le seul qui doit bien rigoler c’est le dénommé Doualemn, dont les exploits sèment un peu plus la discorde entre nos deux pays.
Si les présidents des deux côtés étaient raisonnables, ils décrèteraient immédiatement un cessez-le-feu des échanges de rafales verbales, à commencer par eux-mêmes et tous ceux qui, en principe, leur obéissent … afin de redescendre sur terre, pour l’intérêt bien compris des peuples du nord et du sud de « la grande bleue ».
Jean-Paul BOURGÈS 11 janvier 2025