13 Décembre 2024
Cette année, j’ai décidé de commencer un peu plus tôt mon compte à rebours habituel … ce qui me laissera les lucarnes éventuelles pour y glisser quelques billets collant à l’actualité du moment.
Ne croyez pas qu’il s’agisse d’une faute de frappe, je ne parle pas de confiseurs, mais bien de « confaiseurs ».
Depuis la déjà maladroite dissolution de l’Assemblée Nationale par Jacques CHIRAC, le 21 avril 1997, on n’avait jamais vu un talent égal à celui d’Emmanuel MACRON, disposant d’une majorité relative à l’Assemblée mais tentant de renverser la table pour écraser ses opposants, et se retrouvant coincé entre gauche et extrême-droite comme dans les pinces d’un crabe.
Depuis, faute de reconnaître loyalement qu’il a perdu les élections européennes, puis, dans la foulée, les élections législatives … il gesticule tristement d’inauguration des JO-2024 en nouvelle cathédrale de Paris pour créer l’illusion qu’il existe encore en oubliant probablement la fameuse phrase de Charles DE GAULLE sur l’inauguration des chrysanthèmes ( Charles de Gaulle "Inaugurer les chrysanthèmes" | INA ).
Cette rêverie du promeneur solitaire, vient de connaître une halte provisoire près d’un saule pleureur, avec la nomination de celui qui favorisa son entrée à l’Elysée il y a sept ans et n’a d’autre projet que de permettre le prolongement de ce que les Français ont exprimé leur volonté d’arrêter par un clap de fin.
Quelle étrange année ! … même si elle était prévisible depuis 2017.
Craignant, pour lui, qu’il ne survive pas longtemps en 2025 … et en ignorant Michel BARNIER qui resta moins longtemps que ce qu’il fallut à Emmanuel MACRON pour le désigner, terminons ce compte à rebours par la photo du livre publié il y a trente ans par le quatrième Premier Ministre de 2024 :
Henri IV en aurait-il fait son Sully, juste parce que « Matignon vaut bien une messe » ?
Jean-Paul BOURGÈS 14 décembre 2024