Nous envoyer en l’air fort tard !

5 Octobre 2022

Emu par le discours prononcé à Pau par Emmanuel MACRON ( Les miracles du verbe - Jean-Paul-69-07.over-blog.com ), je recherche, depuis, comment me convaincre que notre président de la République est un génie et un bienfaiteur de notre beau pays.

Jusqu’à présent ces recherches n’avaient rien donné et je m’en faisais un amer reproche.

Enfin, d’outre-Atlantique, me vint l’éclairage qui me manquait … par le sourire bienheureux d’une hôtesse de l’air de la compagnie American Airlines.

Des discussions oiseuses agitent depuis plusieurs années le microcosme politique français autour de la notion de l’âge de départ à la retraite et l’on sait que notre valeureux président veut reculer l’âge du départ en retraite … et qu’il cherche depuis le début de son premier mandat comment faire avaler cela aux Français.

En ce qui me concerne je serai bientôt en retraite depuis 18 ans et, grâce à une retraite fort convenable, cela m’a permis d’avoir des activités bénévoles qui sont presque une deuxième vie professionnelle … au service des autres.

Mais revenons-en au sourire de Bette NASH qui débuta sa carrière en 1957 et la poursuit aujourd’hui à 86 ans.

Pour Emmanuel MACRON, cette hôtesse de 86 ans doit être un rêve inatteignable, même à coup d’articles 49-3 à répétition.

Je ne sais pas si, dans 8 ans, je serai aussi fringant que Bette NASH actuellement, qui accompagne les clients d’American Airlines quotidiennement lorsqu’on les envoie en l’air et il est fort bien qu’elle fasse le choix de continuer son métier à son âge.

Mais, pour ne pas limiter les gens à leur rôle de producteurs de biens ou services marchands, il est essentiel de maintenir l’âge du départ à la retraite à taux plein permettant aux retraités de se choisir une deuxième vie, consacrée aux autres ou à leur famille ou à l’épanouissement de talents artistiques ou épicuriens que la vie active avait conduit à mettre en sommeil.

Longue vie à Bette NASH … chez American Airlines à la condition que ça soit choisi et non subi.

Jean-Paul BOURGÈS 5 octobre 2022