17 Août 2022
Quittant la séance de Commission de Médiation DALO à laquelle j’avais participé en visio depuis l’arrière-salle des « Genêts d’Or » à Saint Bonnet-le-Froid, il me prit l’envie de passer dans les bois afin de voir si l’orage de samedi soir avait, enfin, permis la sortie de quelques champignons.
Que dire vraiment de cette initiative ?
Tout d’abord que l’idée de Maly d’avoir fait pendant ce temps des courses à Tence et d’en avoir rapporté des blancs de poulet et des champignons de Paris, était une formule adaptée à la voracité de nos petits-fils, Meilik, Milan et Gabriel.
Mais, « en même temps » et « quoi qu’il en coûte », il faut savoir maintenir l’espoir d’un jour meilleur et alimenter cet espoir par la preuve concrète que les champignons des bois … incomparablement meilleurs que ceux « de Paris » … n’attendent que des pluies abondantes et répétées pour s’offrir aux gosiers des mycophages.
Dans notre cas, cette promesse (Dont on sait, depuis Jacques CHIRAC, « qu’elles n’engagent que ceux qui les écoutent ») fut matérialisée par un « cèpe à pied rouge » et un petit groupe de girolles.
Une cagette de champignons de Paris, un pied-rouge et quelques girolles se transformèrent donc en une « fricassée de blancs de poulet forestière » que nos petits-fils trouvèrent délicieuse.
Il y a longtemps que les hommes politiques savent baptiser de noms ronflants les mixtures qu’ils nous font avaler.
En agissant de même, je prépare nos petits-enfants à apprécier ce qu’ils subiront … venant de Paris !
Jean-Paul BOURGÈS 17 août 2022