15 Septembre 2020
Lundi soir notre fille, Hélène, me téléphona pour me confirmer leur venue le week-end prochain … et suggérer que l’on organise un déjeuner le dimanche avec ses sœurs lyonnaises et leurs enfants.
Ayant toujours mal à une jambe, ayant passé l’après-midi avec le masque sur le visage dans un petit bureau bien chaud, à recevoir quatre personnes successives, dont deux étrangères, pour comprendre leur situation dans le domaine du logement … un peu lessivé, par conséquent, j’avais été réticent et je ne l’avais pas caché à Hélène.
La nuit porte conseil, surtout quand le lendemain on a moins mal à la jambe et que faire la cuisine pour douze ne paraît plus insurmontable.
Et puis, comment se priver du plaisir de ces grandes tablées où petits et grands se retrouvent et, généralement, apprécient ce que j’ai fait pour toute la famille. Je me suis donc dit qu’il faudrait être idiot pour, à partir de mon âge et les bobos s’ajoutant aux bobos sans prévenir, se priver de l’une de mes plus grandes joies.
J’ai donc rappelé mardi soir mes trois filles pour leur donner RDV dimanche avec leurs conjoints et enfants. Il n’y manquera qu’Annou, notre aînée de Toulouse, mais elle viendra fin septembre.
Les grandes tablées, suivies de discussions entre petits et grands, plus ou moins affalés sur le tapis du salon, sont souvent réservées à Noël.
Faire Noël en septembre m’est apparu finalement une bonne idée, pour les petits et les grands … mais les cadeaux devront encore attendre un peu plus de trois longs mois.
Ne devrait-on pas fêter Noël tous les trimestres ? … puis, pourquoi pas, tous les mois ?
Jean-Paul BOURGÈS 16 septembre 2020