« L’homme de l’ombre »

13 Janvier 2020

Depuis des lustres on sait que nos gouvernants reçoivent en leurs palais, des « visiteurs du soir » qui viennent leur dispenser des conseils, à partir desquels se détermine la politique nationale, en marge de ceux qu’on a élus pour jouer publiquement ce rôle.

Qu’un bon ami vienne nuitamment à l’Elysée ou à Matignon, suggérer à leurs locataires comment élever leurs enfants, changer de maîtresse ou choisir ses vins, c’est parfaitement normal … et j’en fais, moi aussi, de même (Surtout pour le choix des vins … où, finalement, je n’en fais qu’en fonction de mes goûts personnels).

Mais il est beaucoup plus inquiétant que des personnes, sans aucun mandat, viennent influer secrètement sur les actes de l’exécutif, hors de tout contrôle démocratique ... er sans assumer les responsabilités de leurs conseils..

Une photo, vue dans la presse, révèle, en cette matière du recours aux « hommes de l’ombre », une évolution encore plus préoccupante qui nous ramène tous à notre petite enfance … à cette époque où un parent nous disait éventuellement : « Devine qui me l’a dit ? » ... en montrant son auriculaire.

Nous savons désormais qui souffle à Edouard PHILIPPE les idées qui le conduisent à une intransigeance qui fait pâlir d’envie son ancien mentor, Alain JUPPÉ.

Son « petit doigt » est celui qui conduit la politique du gouvernement ! Nous voici bien prévenus.

Jean-Paul BOURGÈS 13 janvier 2020