5 Décembre 2018
Il y a quelques-temps, le profil exact d’une personne de 55 ans n’ayant pas été pris en compte attentivement par Pôle-Emloi, la demandeuse d’emploi fut orientée vers un poste de conducteur de train.
Certes, le départ en retraite anticipé des cheminots, lié aux conditions éprouvantes de ce métier à l’époque de «La bête humaine» que décrivit Emille ZOLA et que Jean GABIN incarna à l’écran dans un grand film de Jean RENOIR, n’est plus trop d’actualité après la « loi ferroviaire », mais entrer dans le métier à 55 ans paraît quand-même un peu étrange.
Ce qui est encore plus étrange, c’est d’orienter vers le métier de conducteur de train une personne tellement mal-voyante que c’est son fils qui dut lui lire le courriel adressé par Pôle-Emploi.
Mon but, en évoquant cette évidente bévue, n’est nullement de stigmatiser les collaborateurs de Pôle-Emploi qui font ce qu’ils peuvent et ont le droit, comme tout le monde, de faire des erreurs.
Orienter un homme trop jeune, sans aucune expérience politique et à tendances autistiques vers la présidence de la République, n’est-ce pas une erreur autrement plus lourde de conséquences. Et cette beaucoup plus grosse erreur n'est pas imputable à un conseiller de Pôle-Emploi ... que je sache.
N’eut-il pas mieux valu lui conseiller de traverser la rue … afin de trouver un emploi adapté à son lourd handicap auditif et cognitif ?
Jean-Paul BOURGÈS 5 décembre 2018