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La nature vaincra … peut-être

La nature vaincra … peut-être

N'oubliez pas que, si vous voulez faire un commentaire, vous pouvez le faire en descendant au-dessous du billet et du rappel des billets précédents.

Il y a trente ans, la plus grande catastrophe nucléaire civile se produisit à Tchernobyl dans la République Socialiste Soviétique d’Ukraine. Elle ne toucha pas la France car, ainsi que nous en informa Charles PASQUA, alors Ministre de l’Intérieur, le nuage radioactif, n’ayant pas de papiers en règle, ne fut pas autorisé à franchir notre frontière ! C’était avant Schengen.

Depuis, la ville de Tchernobyl et d’autres localités ont été vidées de toute population et c’est sur une zone de l’ordre de cent kilomètres de rayon autour de la centrale qu’une présence humaine permanente est désormais totalement déconseillée.

Au cours de l’été qui a suivi, des amis avaient amené avec eux une petite-fille de Tchernobyl, Olga, qui a donc séjourné chez nous, en Haute-Ardèche pour respirer un air pur et boire de l’eau sans autre radioactivité que celle naturelle des sols granitiques.

Puisque l’homme, responsable de la catastrophe, a dû abandonner ce territoire, la nature a repris possession de ce cercle maudit qui est situé à deux-mille kilomètres de Lyon. Les champs sont devenus des friches où les arbres se sont multipliés. La faune n’étant plus chassée a restauré des équilibres spontanés, avec de nombreux carnassiers. Les hommes ayant introduit quelques chevaux de Przewalski, on a la surprise d’en trouver désormais de grands troupeaux comportant des centaines de bêtes.

La nature vaincra … peut-être

Cela me fait penser au roman « Malevil » de Robert MERLE. Dans une des scènes de la fin du roman, un étalon venu de « L’Etang » semble décidé à créer avec la jument de Malevil une nouvelle lignée de chevaux qui pourront renforcer le potentiel agricole de la petite communauté de survivants.

Ce qui pouvait juste être pris pour le fruit de l’imagination d’un romancier, se concrétise en Ukraine.

N’est-ce pas la démonstration qu’il existe un espoir qu’avant de détruire toute vie sur Terre, il est envisageable que subsistent suffisamment d’êtres humains et d’animaux pour qu’à la suite d’un déluge radioactif que nos conneries auraient provoqué, une nouvelle Arche de Noé permette un redémarrage … en rompant définitivement avec les comportements qui nous auront conduits à la catastrophe ?

Jean-Paul BOURGЀS 26 avril 2016

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E
Ce reportage a aussi retenu mon attention.<br /> Une des explications tiendrait à la durée de vie des animaux, inférieure à celle des hommes ; de ce fait les radiations n'auraient pas le temps d'effectuer leur action de destruction.<br /> Peut-être aussi les végétaux seraient moins sensibles à celles-ci ? on ne peut que le rêver.<br /> Concernant les animaux, je reste dubitatif sur les effets tératogènes des radiations durant la gestation, l'augmentation de la population masquant probablement un taux de morbidité et de mortalité précoce qu'on ne peut mesurer lors d'une "simple" promenade.
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J
Eugenio, tes hypothèses sont fort intéressantes. Très amicalement à toi. Jean-Paul